Parcours étonnant d’une des premières femmes traders pour des investisseurs japonais

Pour le 4ème épisode de « Récit de vie : faisons de chaque parcours une histoire », c’est à Anouche Karaman de se prêter au jeu de l’interview agile dans les magnifiques salons de l’Hôtel de la Paix.

Derrière le côté réservé d’Anouche se cache une grande force qui nous frappe de plein fouet dès les 1ers échanges. Ancienne expatriée aux Etats-Unis, Anouche étudiera le droit et les sciences économiques comme le voulait son père. Mais rien ne présageait qu’elle deviendrait une des premières femmes traders pour des investisseurs japonais avant d’intégrer la gestion de patrimoine en Suisse. De ces années dans la finance avant la crise boursière, Anouche éguise son sens de l’observation et développe de fortes capacités à anticiper et à identifier les tendances. Véritables savoir-faire qui lui serviront tout au loin de son parcours… Souhaitant replacer le client au centre de ses préoccupations, Anouche choisit l’accompagnement comme mode opératoire et crée une école de langues pour faciliter l’intégration des expatriés en Suisse. Cette entrepreneuse va bien au delà de l’enseignement du français, puisqu’elle devient le « couteau suisse « des expatriés & de leur entourage en développant et partageant son carnet d’adresses.

La valeur ajoutée d’Anouche est d’accompagner dans sa globalité la personne expatriée en créant un terreau favorable et optimal à son inclusion en Suisse. Et comme Anouche tire sa créativité et sa force de travail dans la multiactivité, cette maman de grands enfants continue à conseiller sa clientèle privée dans leurs projets d’investissements dans les secteurs tels que les énergies renouvelables ou encore le diamant.

Parce que toute interview a une fin, nous avons du mettre un terme à nos échanges qui auraient pu continuer des heures tant le parcours d’Anouche est riche en connaissances et en anecdotes. Mille mercis Anouche pour ta générosité et ta spontanéité. Cette rencontre va contribuer à me faire « grandir » et à nourrir mon propre alignement.

Véronique Poulet